Mercredi 3 février, Jean Desessard est allé rencontrer les 248 travailleurs sans papiers du bâtiment occupant les locaux du FAF-SAB rue du Regard.
Mardi 2, le tribunal de grande instance de Paris a ordonné l’évacuation des locaux.
Ces travailleurs comme les 6000 autres grévistes sans-papiers ne font qu’exercer leur droit constitutionnel de grève afin de réclamer la fin du règne de l’arbitraire dans l’évaluation des critères de régularisation par les différentes préfectures.
Depuis le début du mouvement de grève le 12 octobre 2009, trop d’évacuations ont été ordonnées sur décision de justice ou sur simple appel au préfet lorsqu’il s’agissait d’entreprises puissantes mais n’ont en rien entamé la détermination de ces grévistes qui ne réclament que leurs droits à vivre et à travailler comme les autres sans être traqués. Est-il besoin de rappeler qu’il ne s’agit pas là d’immigration « subie » puisqu’ils sont indispensables à l’économie de notre pays et qu’ils participent donc à sa richesse.
C’est pourquoi Jean Desessard, ainsi que le candidat parisien d’Europe Ecologie Augustin Legrand, a manifesté son soutien à ces salariés qui luttent dans la dignité et avec courage.