Gérard Jodar, leader du syndicat indépendantiste néo-calédonien USTKE (Union syndicale des travailleurs kanak et des exploités), est sorti de la prison du Camp-Est ce matin. Son activité syndicale lui avait valu d’être emprisonné depuis le 29 juin dernier.
Jean Desessard, Sénateur de Paris, faisait partie de la délégation de parlementaires européens (José Bové, Karima Delli, François Alfonsi) et nationaux (Alima Boumediene-Thiery) des Verts – Europe Ecologie qui ont rencontré Gérard Jodar et les militants de l’USTKE lors d’une mission en Nouvelle-Calédonie du 4 au 11 janvier.
C’est une victoire pour les parlementaires écologistes de voir les militants syndicaux Gérard Jodar ainsi que Michel Safoka et Ato Uveakov enfin libres. La dénonciation de ces condamnations par les élus a donc porté ses fruits.
En Nouvelle-Calédonie, Jean Desessard a pu constater le délabrement et le surpeuplement du centre pénitentiaire. Un rapport de la mission des Verts – Europe Ecologie sera publié pour dénoncer les manquements au sein de la prison la plus honteuse de la République.
Si Jean Desessard se félicite de la remise en liberté de Gérard Jodar, il s’inquiète néanmoins des condamnations de plus en plus fréquentes de leaders syndicaux. Jean Desessard a déclaré « les entraves à la liberté syndicale deviennent monnaie courante en métropole comme dans les régions d’outre-mer ».