Notre visite à l’OFPRA nous apprend beaucoup sur les conditions d’accueil des étrangers. Nous apprenons que 25% des demandes d’asile sont acceptées : 9% par l’OFPRA et 16% en appel.
Pourquoi une telle différence ?
Il semble évident que les critères de l’OFPRA sont trop rigoureux, puisque si souvent rattrapés en appel, mais il y a aussi le problème de la préparation des dossiers de demandes d’asile.
Lors de ma rencontre avec la CIMADE, leur représentante Yamina Vierge m’explique les difficultés des demandeurs.
Les preuves sont difficiles à obtenir et les dossiers compliqués à constituer. La difficulté est d’autant plus grande pour des arrivants en situations précaires, connaissant mal la langue et le droit français.
L’accompagnement et le soutien des citoyens et des associations sont essentiels, j’étudie avec Serge Rivet, militant de Poitou-Charentes, la possibilité d’organiser des formations militantes avec La CIMADE.