Début octobre, les salariés du CIF manifestaient devant le Palais du Luxembourg pour nous alerter sur le sort réservé à ce groupe et les conséquences en termes social et en termes d’emploi de l’arrêt des activités.
Auditionnés par la Commission Finances du Sénat, les parties prenantes au dossier ont fait état de la situation, des enjeux et des perspectives.
Le groupe Ecologiste du Sénat a décidé de se saisir du dossier et a mandaté Jean Desessard comme chef de file pour le représenter au groupe de travail mis en place par le Sénat et conduire des auditions propres.
Parallèlement, un groupe de travail a également été mis en place à l’Assemblée Nationale, suivi par Eric Alauzet.
Ces auditions font ressortir :
* la pertinence du CIF dans son approche à la fois de proximité, territoriale et sociale
* la cohérence des missions entre accession sociale à la propriété, promotion immobilière et amélioration des logements
* les compétences développées par ses 2500 agents pour accompagner au plus près des clients aux revenus modestes et aux profils considérés comme « à risque » par le secteur bancaire
* la performance du groupe : taux de solvabilité de 14%, résultats bénéficiaires et fonds propres importants
Si les acteurs auditionnés reconnaissent la nécessité de réformer l’outil, ils concluent :
Mettre en extinction le Crédit Immobilier de France reviendrait à se priver d’un outil performant d’accession sociale à la propriété et d’amélioration de l’habitat.
Jean Desessard, sénateur de Paris, Eric Alauzet, député du Doubs et les membres des groupes Ecologistes de l’Assemblée Nationale et du Sénat, soutiennent à cet effet une modification de l’article 66 du PLF 2013. Cette garantie doit être accordée pour une première période de six mois, le temps d’étudier les solutions alternatives à une extinction.
Voici le communiqué des Groupes écologistes du Sénat et de l’Assemblée Nationale sur le dossier du CIF
Communiqué des Groupes écologistes du Sénat et de l’Assemblée Nationale