Lors du débat en séance publique, les Sénatrices et Sénateurs écologistes se sont opposés au report de l’âge légal de départ en retraite pour les fonctionnaires et les paysans, à l’instar du combat pour la défense des droits des assurés du régime général.
Le Sénateur Verts du Haut-Rhin, Jacques MULLER a mis en exergue « l’incohérence du gouvernement qui va supprimer 34 000 postes de fonctionnaires au nom de la dite RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques… qu’il faudrait rebaptiser « réduction généralisée des personnels publics ») : en amputant d’autant les cotisations sociales des régimes des retraites de la fonction publique, il contribue très directement au creusement de leur déficit. »
Jean DESESSARD, Sénateur Verts de Paris, a pour sa part défendu « une autre répartition des richesses, davantage de services publics ».
Les parlementaires Verts ont dénoncé la destruction méthodique pilier du pacte républicain, nos services publics, qui sont le marqueur d’une société développée. Cette casse est vécue douloureusement à tous les niveaux, pas seulement les usagers : infirmières, enseignants, travailleurs sociaux, gardiens de prison, policiers etc. tous dénoncent une situation devenue catastrophique sur le terrain… ignorée par un pouvoir désespérément autiste.
Jacques MULLER est également intervenu dans le débat sur la question des retraites dans l’agriculture. « Si les agro-managers et autres agri-sénateurs ne sont évidemment pas concernés, l’immense majorité des paysans de France exerce un métier très dur, physique, usant, exposé aux accidents et aux produits dangereux notamment les pesticides : il en découle une espérance de vie nettement inférieure à la moyenne… Dans ce contexte, les dispositions imposées aux paysans par le gouvernement en termes de report de l’âge de la retraite relèvent en toute rigueur de la provocation et constituent une nouvelle trahison du président Sarkozy qui s’était engagé à prendre à bras le corps la question des retraites agricoles. »